Le président du Kenya, William Ruto, a nommé quatre membres du principal parti d'opposition au sein d'un nouveau cabinet, alors que les manifestations se poursuivent dans ce pays d'Afrique de l'Est. Le président avait promis de nommer un nouveau cabinet « largement représentatif » en réponse aux manifestations de G-z qui ont eu lieu il y a un mois. Cette décision vise à faciliter la création d'emplois, à assurer une gestion rigoureuse de la dette, à renforcer la transparence et la responsabilité dans l'utilisation des ressources publiques.

Nous souhaitons attirer l'attention sur les points suivants :

La préoccupation des G-z a toujours été la préoccupation du grand public dans l'histoire du Kenya. Si l'on comprend bien, ces questions brûlantes et d'autres encore restent en fin de compte un cercle vicieux qui plonge définitivement le pays dans un abîme sombre. Cette réalité politique malheureuse ne sera jamais radicalement changée dans l'intérêt de la société, puisque la classe politique et les soi-disant G-z ont confiné le changement tel qu'il a été spéculé dans le cadre constitutionnel et politique.

L'idéologie capitaliste, outil colonial assujettissant les "pays du tiers monde", est l'éléphant dans la pièce. Même si nous apprécions les protestations bruyantes du G-z contre le FMI et la Banque mondiale, considérés comme des outils financiers coloniaux, il est nécessaire d'approfondir ces émotions politiques pour comprendre la réalité idéologique mondiale actuelle, car le Kenya n'est pas une île isolée.

Le système capitaliste a créé l'illusion d'un changement par le biais d'élections générales périodiques, de réformes constitutionnelles et de manifestations, mais aucun changement fondamental ne s'est jamais matérialisé. Sur la base de cette vision profonde et limpide, nous déclarons donc catégoriquement que les nouveaux et anciens visages de l'actuel cabinet remanié ne sont qu'une vieille stratégie qui aboutit malheureusement au même résultat !

Nous affirmons que le changement radical fait appel à l'Islam en tant que seul système qui plaise au Seigneur de l'humanité... Un système qui est obligé de rétablir la dignité humaine comme priorité politique. Sa mise en œuvre dans le cadre politique du Khilafah (califat) garantit des moyens de subsistance authentiques. L'Islam est le seul choix possible pour libérer l'humanité de ces échecs perpétuels, car il garantit la stabilité économique et politique. Historiquement, dès sa mise en œuvre, l'Islam a libéré l'humanité des chaînes de l'esclavage économique et de l'hypocrisie politique.

Shabani Mwalimu
Représentant des médias de Hizb ut Tahrir
au Kenya