L’Inde, le Pakistan et le cessez-le-feu
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بسم الله الرحمن الرحيم
L’Inde, le Pakistan et le cessez-le-feu
(Traduit)
Question:
Trump a annoncé de manière surprenante hier, samedi, dans une publication sur sa plateforme Truth Social, que « Après une longue nuit de discussions médiées par les États-Unis, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont convenu d’un cessez-le-feu total et immédiat », saluant les deux pays pour avoir fait preuve de bon sens et d’une grande intelligence. (Al Jazeera, 11/5/2025). Les tensions s’étaient intensifiées entre l’Inde et le Pakistan à la suite de l’attaque contre des touristes dans la vallée de Baisaran, dans la région de Pahalgam, au Jammu-Et-Cachemire administré par l’Inde, le 22/4/2025, qui a fait 25 morts indiens et un Népalais. Le 23/4/2025, l’Inde a annoncé la suspension du traité des eaux de l’Indus de 1960 dans le cadre d’une série de mesures punitives contre le Pakistan.En réponse, le Pakistan a annoncé la suspension de l’accord de Simla de 1972, qui régit les relations bilatérales. Le 7 mai, l’Inde a annoncé la mise en œuvre d’une opération militaire appelée « Opération Sindhur » … puis le Pakistan a riposté… Et maintenant, alors que Trump a annoncé que sa médiation avait permis d’aboutir à un cessez-le-feu… quelle est la vérité derrière cette tension et ce conflit ? Qu’est-ce exactement que le traité des eaux de l’Indus, que l’Inde a temporairement suspendu ? Les États-Unis ont-ils joué un rôle dans le déclenchement de l’attaque, en plus de l’avoir arrêtée ?
Réponse:
Pour clarifier les réponses à ces questions, il est nécessaire de passer en revue les faits suivants :
1- Le Bharatiya Janata Party (BJP), qui est arrivé au pouvoir en Inde sous la direction d’Atal Bihari Vajpayee de 1998 à 2004, puis y est revenu sous Narendra Modi en 2014 après dix ans de gouvernance du parti du Congrès, pro-britannique, est un parti pro-américain dans le cadre de sa stratégie eurasiatique, c’est-à-dire pour affronter et endiguer la Chine. Il est évident que des intérêts américains urgents en Extrême-Orient se trouvaient derrière la victoire du suprémaciste hindou Modi en 2014, et ces intérêts assurent la continuité du soutient. Narendra Modi a toujours servi les intérêts des États-Unis, que ce soit dans l’annexion du Cachemire en 2019, dans les affrontements frontaliers avec la Chine en 2014, 2017 et 2020, en Afghanistan, ou dans l’échec du corridor économique Chine-Pakistan.
2- Après l’arrivée au pouvoir de Modi en 2014, les États-Unis ont effectivement utilisé l’Inde pour accroître la pression sur la Chine, l’endiguer, l’empêcher de contrôler les régions avoisinantes, et la confiner à son propre territoire. Cela est d’autant plus vrai que les États-Unis ont déclaré une guerre économique à la Chine, Trump imposant de lourds droits de douane sur les produits chinois. Grâce à ces droits de douane supplémentaires, Trump vise à affaiblir l’économie chinoise. Des rumeurs ont circulé selon lesquelles de grandes entreprises technologiques, comme iPhone, prévoient de déplacer leurs usines en Inde en raison de la hausse significative des droits de douane. « Apple a révélé qu’elle prévoit de transférer l’assemblage de tous les iPhones vendus aux États-Unis vers l’Inde, selon le Financial Times. » (Euro News, 26/4/2025). Ainsi, dans le cadre de sa stratégie visant à affronter la Chine, les États-Unis cherchent à renforcer la position de l’Inde en tant que puissance économique et militaire dans la région.
3- Cela exigeait, d’une part, de soutenir l’Inde sur les plans militaire et économique, et d’autre part, de régler les différends de l’Inde avec le Pakistan — deux régimes fidèles et alliés de l’Amérique — afin que l’Inde puisse se concentrer sur la Chine.
Concernant le premier aspect, les États-Unis ont soutenu l’Inde et son armée par tous les moyens, notamment en lui transférant des technologies nucléaires américaines. La question de la confrontation avec la Chine a été fortement présente lors de la rencontre entre Trump et le Premier ministre indien à Washington : « Les deux dirigeants ont également discuté du renforcement de l’alliance de sécurité Quad dans la région Asie-Pacifique, qui comprend également le Japon et l’Australie. L’Inde doit accueillir les dirigeants de ce groupe plus tard cette année, ce qui est perçu comme un contrepoids à l’activité militaire croissante de la Chine. » (Reuters, 14/2/2025).
Le second aspect était le plus important de ces problèmes :
a- Les forces pakistanaises stationnées à la frontière limitaient les mouvements des forces indiennes vers le front chinois. Par conséquent, les États-Unis ont poussé le Pakistan à transférer ses troupes de la frontière indienne vers les zones tribales du Waziristan pour combattre les talibans pakistanais, vers le Baloutchistan pour affronter l’Armée de libération du Baloutchistan, et vers la frontière afghane. Cela visait à permettre à l’Inde d’agir librement contre la Chine et de redéployer ses armées à la frontière chinoise plutôt que de les maintenir à la frontière pakistanaise. Les États-Unis ont ensuite commencé à exiger du Pakistan qu’il fasse des concessions à l’Inde afin de faciliter le retrait de l’Inde du front pakistanais et de la placer dans un affrontement direct avec la Chine. Dans ce but, comme nous l’avons mentionné précédemment, le Pakistan a redéployé de nombreuses divisions militaires de la frontière indienne pour les engager dans des combats internes contre des groupes jihadistes… et a commencé à s’affronter aux talibans en Afghanistan.
b- Le conflit sur le Cachemire, que l’Inde a annexé par sa décision du 5/8/2019
Nous avons dit dans la Réponse à une question, le 18/8/2019 :
(…Peu de temps après les événements du 11 septembre 2001, l’administration Bush s’est concentrée sur l’Inde. Une grande partie des actions américaines visaient à combler l’écart militaire entre l’Inde et la Chine, selon les programmes américains… Parmi ces mesures figurait l’accord nucléaire entre l’Amérique et l’Inde.
L’Amérique estimait que les tensions autour du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan nuisaient à la confrontation du sous-continent indien face à la Chine… Pour surmonter ces tensions, les États-Unis ont entamé un processus de normalisation entre l’Inde et le Pakistan. Le but était de neutraliser les forces indiennes et pakistanaises pour qu’elles ne s’affrontent plus à cause du Cachemire, et de les orienter vers une coopération avec les États-Unis afin de freiner l’ascension de la Chine. L’Amérique pensait que l’annexion du Cachemire par l’Inde, combinée à la pression américaine sur le régime pakistanais pour l’empêcher d’agir militairement et de faire basculer le sujet vers le dialogue, tuerait la question et empêcherait tout conflit militaire entre eux – comme l’Autorité d’Abbas en Palestine et les pays arabes autour qui ne prennent pas d’actions militaires contre l’entité juive occupant la Palestine. Ainsi, Modi a lancé son plan d’annexion du Jammu-et-Cachemire et a commencé à changer la démographie locale, ce qui a été suivi de sa décision du 5/8/2019 d’abroger l’article 370 de leur Constitution concernant le Cachemire…)
L’Amérique pensait que cette annexion ferait oublier le Cachemire aux musulmans et que l’Inde et le Pakistan n’auraient plus de problèmes entre eux, les deux régimes suivant actuellement la ligne américaine. Mais l’Amérique a oublié — ou a fait semblant d’oublier — avec l’Inde, que le Cachemire est dans le cœur des musulmans et qu’il reviendra, si Dieu le veut.
c- Le problème du partage de l’eau avec le Pakistan. L’Inde souhaitait revoir le traité existant sur les eaux de l’Indus. L’Inde cherche depuis longtemps à réviser ce traité, signé en 1960 avec la médiation de la Banque mondiale après neuf années de négociations, en invoquant la croissance rapide de sa population. Le Pakistan, cependant, rejette toute renégociation. Citant des sources informées anonymes, “India Today” a rapporté que : « L’Inde a arrêté l’écoulement de l’eau du barrage de Baglihar sur la rivière Chenab vers le Pakistan. » Le journal a également indiqué que l’Inde envisageait d’interrompre l’écoulement de l’eau du barrage de Kishanganga sur la rivière Jhelum. (Anadolu Agency, 5/5/2025). Compte tenu de la suspension unilatérale du traité par l’Inde et de ses demandes répétées de révision au fil des années, la décision du gouvernement Modi de suspendre le traité après l’attaque de Pahalgam peut être interprétée comme une tentative de faire pression sur le Pakistan pour qu’il accepte une renégociation. « Ces dernières années, le gouvernement du Premier ministre indien Narendra Modi a tenté de renégocier le traité, et les deux pays ont tenté de résoudre certains différends devant la Cour permanente d’arbitrage de La Haye concernant la taille des réservoirs d’eau des centrales hydroélectriques de Kishanganga et Ratle. » (Arabi21, 27/4/2025).
Il convient de noter que l’Accord sur les eaux de l’Indus (ISA) est un traité de répartition de l’eau entre l’Inde et le Pakistan. Il a été élaboré et négocié sous l’égide de la Banque mondiale. La cérémonie de signature de cet accord majeur a eu lieu à Karachi le 19/9/1960. Le Pakistan s’est vu accorder les droits d’usage des eaux de trois rivières dans la partie occidentale du bassin de l’Indus (la Jhelum, la Chenab et l’Indus lui-même), tandis que l’Inde conservait un contrôle total sur les eaux des trois rivières orientales (le Sutlej, la Beas et la Ravi).
d- Les mouvements jihadistes au Cachemire suscitaient l’inquiétude de l’Inde, si bien que l’Amérique voulait provoquer un affrontement dans la région pour justifier une attaque indienne contre les bases de ces mouvements au Cachemire, et tenter d’impliquer le régime pakistanais dans une offensive contre ces groupes présents au Pakistan. Cela s’est déroulé en deux étapes :
Premièrement : organiser un attentat au Cachemire, l’attribuer à ces mouvements, et l’utiliser comme prétexte à une vaste opération militaire contre les centres de ces groupes au Pakistan, comme l’Inde le prétend… mais aussi contre leurs racines au Cachemire, et contre les musulmans sur place, afin de les tuer ou de les déplacer sous prétexte de leur soutien à ces mouvements — à l’image de ce que font les Juifs à Gaza en massacrant la population sous prétexte de soutien à la résistance. Ensuite, mettre le régime pakistanais dans l’embarras en ne soutenant pas le Cachemire, car l’attaque aurait été lancée par ces mouvements !
Ainsi, l’Inde a commencé, sur ordre de l’Amérique, à lancer cette attaque fabriquée au Cachemire. Les preuves en sont les suivantes :
- L’attaque ayant visé des touristes dans la vallée de Baisaran, dans la région de Pahalgam au Cachemire administré par l’Inde, le 22/4/2025, que l’Inde attribue à un groupe armé soutenu par le Pakistan — ce que le Pakistan nie. Cette attaque a eu lieu le 22/4/2025, alors que le vice-président américain J.D. Vance se trouvait à New Delhi. (Le vice-président américain J.D. Vance est arrivé aujourd’hui, lundi, en Inde, pour entamer une visite de quatre jours au cours de laquelle il s’entretiendra avec le Premier ministre Narendra Modi. (Bahrain News Agency, 21/4/2025). L’Inde a pris toutes ses premières mesures contre le Pakistan, y compris la suspension du traité de l’Indus, alors que ce haut responsable américain se trouvait à New Delhi. Cela montre la coordination entre l’Amérique et l’Inde, et il est absolument inacceptable de penser qu’il s’agirait d’une simple coïncidence.
La précipitation du gouvernement indien à accuser le Pakistan de l’attentat du 22 avril, quelques minutes seulement après les faits, sans enquête ni preuve, en dit long. Cela, malgré la demande du Pakistan pour une enquête internationale, et les médias indiens qui ont immédiatement pointé du doigt le TRF, une branche du Lashkar-e-Taiba (LET), alors même que ce groupe niait toute responsabilité. Tout cela désigne une opération « montée de toutes pièces ». « Le TRF a revendiqué l’attentat sur les réseaux sociaux, mais l’a ensuite désavoué, invoquant un piratage comme prétexte. » (24.net, 30/4/2025)
Puis la deuxième phase a commencé, lorsque l’Inde a lancé une attaque de missiles contre le Pakistan dans la soirée du 6/5/2025. Elle ne s’est pas limitée à la partie pakistanaise du Cachemire, comme à l’accoutumée, mais a également frappé des cibles dans la province du Pendjab. Le Pakistan n’a pas riposté en attaquant des cibles à l’intérieur de l’Inde, mais s’est limité à des affrontements frontaliers et à l’abattage d’avions indiens près de la frontière. L’Inde a tenté d’atténuer l’impact de son attaque contre le Pakistan en affirmant qu’elle n’avait pas visé l’armée pakistanaise, mais seulement des « terroristes ». (Al-Araby TV, 7/5/2025) Les affrontements ont continué de s’intensifier entre les deux parties (des affrontements violents ont éclaté le long de la Ligne de Contrôle au Cachemire entre les forces indiennes et pakistanaises, et des explosions ont été entendues, avec des morts signalées selon les médias indiens). (Al-Arabiya, 9/5/2025) L’Inde a reconnu que trois de ses avions avaient été abattus, et a annoncé la mort de sept civils dans le Cachemire sous son contrôle, suite aux attaques pakistanaises. Le Pakistan a de son côté déclaré avoir abattu cinq avions indiens, dont trois avions Rafale de fabrication française, ainsi que 25 drones fabriqués par l’entité juive. Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a déclaré : « Nous aurions pu abattre dix avions de combat indiens en réponse à l’attaque indienne contre des positions pakistanaises, mais les commandants de l’armée ont fait preuve de retenue et n’en ont abattu que cinq. » (Asharq News, 7/5/2025) Le porte-parole de l’armée pakistanaise, Ahmed Sharif Chaudhry, a annoncé que l’armée avait bombardé 26 installations militaires et que des dizaines de drones avaient survolé les grandes villes indiennes, y compris la capitale, New Delhi. (Sky News, 10/5/2025) Il apparaît que le Pakistan était capable de lancer une attaque à grande échelle, de s’engager dans un affrontement avec l’Inde, et de la vaincre.Mais il est lié à l’Amérique, qui ne lui permet pas de mener un tel affrontement et de porter un coup décisif à l’Inde, ce qui entraînerait la chute de son agent Modi.Bien que l’Amérique ait réussi à faire pression sur son régime agent au Pakistan pour qu’il se contente d’une réponse limitée à l’agression indienne, cette réponse limitée a révélé l’héroïsme des soldats musulmans du Pakistan et leur forte motivation au combat.Malgré la complicité du régime pakistanais avec l’Amérique et les restrictions imposées aux mouvements de l’armée, cette armée musulmane a infligé des pertes importantes à l’ennemi polythéiste, comme mentionné plus haut.Tout cela a conduit l’Amérique à mettre fin au plan de guerre qu’elle avait initié, et à opter pour une sortie politique et des négociations entre les deux régimes qui lui sont loyaux, l’Inde et le Pakistan.Permettant ainsi à l’Inde d’obtenir par la diplomatie ce qu’elle n’avait pas réussi à obtenir par l’agression militaire.
4- Ainsi, quatre jours après le début de l’attaque indienne, le 10/5/2025, un cessez-le-feu a été annoncé sur ordre des États-Unis. Le président américain Trump a écrit sur sa plateforme Truth Social, le 10/5/2025 : « Après une longue nuit de discussions dirigées par les États-Unis, je suis heureux d’annoncer que l’Inde et le Pakistan ont convenu d’un cessez-le-feu global et immédiat. Je félicite les deux pays pour avoir fait preuve de bon sens et d’une grande intelligence. Merci de votre attention à cette affaire. » Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré sur la plateforme X, le 10/5/2025 : « Les gouvernements de l’Inde et du Pakistan ont convenu d’un cessez-le-feu immédiat et de l’ouverture de négociations sur un large éventail de questions dans un lieu neutre. » Il a ajouté que lui-même et le vice-président J.D. Vance avaient travaillé avec le Premier ministre indien Narendra Modi et le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif, le ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar, le chef de l’armée pakistanaise Asim Munir, ainsi que les conseillers à la sécurité nationale des deux pays, Ajit Doval pour l’Inde et Asim Malik pour le Pakistan, au cours des deux derniers jours afin de parvenir à un accord. Autrement dit, l’Amérique n’a pas su apprécier l’héroïsme de l’armée pakistanaise, malgré la loyauté de sa direction à son égard, et craignait que Modi ne poursuive les combats et ne perde le pouvoir au lieu d’exécuter les ordres américains dans l’affrontement avec la Chine ! Par conséquent, elle a ordonné l’arrêt de la guerre et a opté pour des manœuvres politiques et diplomatiques pour atteindre ses objectifs par le biais de négociations entre deux régimes qui lui sont fidèles.
5- En conclusion, Hizb ut-Tahrir met en garde les musulmans en général, et le peuple pakistanais en particulier, contre les ruses politiques et les négociations menées avec les ennemis de l’Islam et des musulmans — en particulier les polythéistes hindous en Inde et les Juifs en Palestine. Ces négociations ne produisent aucun bien, surtout lorsque c’est l’Amérique mécréante et colonialiste qui les dirige, comme c’est le cas actuellement. Ils combattent Allah et Son Messager en tout temps et en tout lieu. Le Messager d’Allah (saws) nous a informés de la lutte contre eux et de la victoire sur eux, et en cela réside une immense récompense. Muslim a rapporté dans son Sahih, d’après Ibn Umar, que le Prophète (saws) a dit : « لَتُقَاتِلُنَّ الْيَهُودَ فَلَتَقْتُلُنَّهُمْ… » — « Vous combattrez les Juifs et vous les tuerez… » Ahmad et An-Nasa’i ont rapporté d’après Thawban, l’affranchi du Messager d’Allah (saws), que le Prophète a dit : « عِصَابَتَانِ مِنْ أُمَّتِي أَحْرَزَهُمَا اللهُ مِنَ النَّارِ؛ عِصَابَةٌ تَغْزُو الْهِنْدَ، وَعِصَابَةٌ تَكُونُ مَعَ عِيسَى ابْنِ مَرْيَمَ عَلَيْهِمَا السَّلَام » — « Deux groupes de ma communauté seront protégés du feu par Allah : un groupe qui combattra en Inde, et un groupe qui sera aux côtés de ‘Issa ibn Maryam, paix sur eux. »
Ainsi, le combat contre les Juifs en Palestine et leur élimination de leur état, ainsi que triompher de l’Inde et la victoire de l’Islam dans ces terres auront inévitablement lieu, si Allah le veut. Telle est la parole du Véridique, du Digne de confiance (saws). Cependant, Allah (swt) a décrété que la victoire ne descendrait pas du ciel portée par Ses anges pendant que nous restons assis. Il nous faut œuvrer, fournir des efforts, lutter, et rechercher la sincérité et la véracité dans nos actions. C’est ainsi que nous devons être. Alors, la victoire d’Allah viendra, sans aucun doute, par Sa permission — gloire à Lui.
Nous sommes optimistes quant au peuple du Pakistan, car c’est un pays islamique fort, où les racines de l’Islam sont profondes et où les sentiments islamiques sont en pleine effervescence. Son armée aime le jihad dans le sentier d’Allah, et l’aspiration des musulmans à y établir le Khilafah ne cesse de croître. Il ne faudra pas longtemps, si Allah le veut, avant que la victoire n’advienne au pionnier qui ne ment pas à son peuple, et que sa parole (saws) ne se réalise par l’établissement du Khilafah Rashidah (Califat bien guidé) après cette domination oppressive que nous vivons. Ahmad a rapporté dans son Musnad d’après Hudhayfah, que le Messager d’Allah (saws) a dit : «...ثُمَّ تَكُونُ مُلْكاً جَبْرِيَّةً فَتَكُونُ مَا شَاءَ اللهُ أَنْ تَكُونَ، ثُمَّ يَرْفَعُهَا إِذَا شَاءَ أَنْ يَرْفَعَهَا، ثُمَّ تَكُونُ خِلَافَةً عَلَى مِنْهَاجِ النُّبُوَّةِ. ثُمَّ سَكَتَ » « …Puis viendra un règne tyrannique, qui durera aussi longtemps qu’Allah le voudra, puis Il y mettra fin quand Il le voudra ; ensuite viendra un Califat selon la voie prophétique. Puis il se tut. » Et ce jour-là, les croyants se réjouiront.
﴿وَيَوْمَئِذٍ يَفْرَحُ الْمُؤْمِنُونَ * بِنَصْرِ اللهِ يَنْصُرُ مَنْ يَشَاءُ وَهُوَ الْعَزِيزُ الرَّحِيمُ﴾
« Et ce jour-là, les croyants se réjouiront de la victoire accordée par Allah. Il donne la victoire à qui Il veut. Et c’est Lui le Tout-Puissant, le Très Miséricordieux. » [Sourate Ar-Roum, versets 4-5]
17 Dhou al-Qa’da 1446 H
15/5/2025 EC
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